« L’idéal serait d’arrêter de fumer mais seule une très faible proportion des fumeurs, estimée autour de 5 %, y parvient », constate-t-il.
Pour un premier sevrage tabagique ou une réduction de la consommation, les nicotiniques de substitution (patchs, gommes, pastilles, inhalateurs) peuvent être préconisés.
Selon la HAS, la nicotine de substitution est indiquée pour le traitement de la dépendance tabagique par soulagement des symptômes de sevrage de la nicotine, notamment l’envie irrépressible, ce qui facilite l’arrêt du tabagisme ou sa réduction temporaire chez les fumeurs motivés pour cesser de fumer.
Mais l’objectif final demeure l’arrêt complet du tabac. Un autre moyen de se sevrer est la cigarette électronique, un dispositif produisant une vapeur d'eau ressemblant visuellement à la fumée produite par la combustion du tabac.
Pour le Dr Lowenstein, « c’est le meilleur moyen d’arrêter de fumer ». Certes, les connaissances progressent rapidement sur ce produit. « S’il existe encore des incertitudes concernant ses effets sur la santé, les effets irritants et/ou toxiques des composants de l'e-cigarette sont nettement moins élevés que ceux du tabac », selon l’Institut national du Cancer (InCa).