L'obésité infantile se définit comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé. Les critères de diagnostic reposent sur l'indice de masse corporelle (IMC) ajusté en fonction de l'âge et du sexe de l'enfant. La prévalence de l'obésité infantile ne cesse d'augmenter, touchant particulièrement les pays développés et en développement. En France, environ 17% des enfants sont en surpoids ou obèses, avec des disparités significatives selon les régions et les catégories socioéconomiques [3].
Les facteurs de risque de l'obésité infantile sont multiples et interconnectés. Ils incluent des facteurs génétiques, environnementaux et comportementaux. L'évolution des modes de vie, caractérisée par une diminution de l'activité physique et une modification des habitudes alimentaires, joue un rôle prépondérant. L'accessibilité accrue aux aliments ultra-transformés, riches en sucres et en graisses, combinée à la sédentarité croissante liée aux écrans, contribue significativement à cette problématique.
L'impact sur la santé physique est considérable, avec un risque accru de développer des maladies chroniques telles que le diabète de type 2, l'hypertension artérielle et les maladies cardiovasculaires. Ces complications, autrefois observées principalement chez les adultes, apparaissent désormais dès l'enfance. De plus, les enfants obèses ont un risque élevé de maintenir cette obésité à l'âge adulte, ce qui souligne l'importance d'une intervention précoce et adaptée.