Les mythes et réalités sur les régimes amaigrissants et l'obésité

Temps de lecture
3 min

L'obésité et le surpoids sont devenus des enjeux de santé publique majeurs au cours des dernières décennies, touchant un nombre croissant de personnes à travers le monde [1].

Face à cette situation, de nombreux régimes amaigrissants ont été développés, promettant des résultats rapides et efficaces. Cependant, il est essentiel de démystifier les idées reçues et de comprendre les véritables enjeux liés à ces régimes et à l'obésité. Le présent article propose d'explorer les mythes et réalités entourant les régimes amaigrissants et l'obésité, en s'appuyant sur des données scientifiques et des études récentes.

L'un des principaux mythes concernant les régimes amaigrissants est l'idée selon laquelle tous les régimes fonctionnent pour tout le monde. Or, il est maintenant établi que les différences individuelles, ainsi que les facteurs génétiques et environnementaux, jouent un rôle déterminant dans la réussite ou l'échec d'un régime [2].

Par ailleurs, certains régimes drastiques sont souvent perçus comme étant plus efficaces, alors qu'ils peuvent entraîner des effets néfastes à long terme sur la santé [3]. Il est donc important de se tourner vers des approches plus équilibrées et personnalisées, prenant en compte l'ensemble des besoins nutritionnels de chaque individu.

En ce qui concerne l'obésité, de nombreux mythes persistent également, notamment l'idée que l'obésité est uniquement liée à un manque de volonté ou qu'elle est toujours synonyme de mauvaise santé. Des études récentes ont montré que l'obésité est en réalité une maladie multifactorielle, impliquant des facteurs génétiques, environnementaux et sociaux [4]. De plus, le paradoxe de l'obésité, qui désigne le fait que certaines personnes obèses peuvent être en meilleure santé que des personnes de poids normal, souligne la diversité des profils métaboliques [5].

Ainsi, cet article vise à éclairer les lecteurs sur les mythes et réalités entourant les régimes amaigrissants et l'obésité, afin de promouvoir une approche équilibrée et personnalisée de la gestion du poids. En s'appuyant sur des recherches scientifiques et des études de cas, nous explorerons les différentes facettes de ces problématiques, tout en mettant en évidence l'importance d'une éducation continue sur le sujet pour une meilleure prise en charge de l'obésité et des régimes amaigrissants.

Femme mesurant son tour de taille

Mythes sur les régimes amaigrissants

Dr Christophe Bastid
*appel gratuit fixe et mobile Fr. Métrop./Outre-mer

 

  • Tous les régimes fonctionnent pour tout le monde

Il est courant de penser que tous les régimes amaigrissants fonctionnent pour tout le monde.

Cependant, de nombreuses études ont démontré que les différences individuelles, notamment les facteurs génétiques et environnementaux, ont une influence considérable sur la manière dont une personne réagit à un régime alimentaire spécifique [6].

Par exemple, certaines personnes peuvent connaître une perte de poids importante avec un régime faible en glucides, tandis que d'autres pourraient obtenir de meilleurs résultats avec un régime faible en gras [7]. De plus, la composition de la flore intestinale, également appelée microbiote, peut influencer la manière dont une personne assimile et métabolise les aliments, et donc affecte la perte de poids [8].

  • Les régimes drastiques sont plus efficaces

Un autre mythe courant est que les régimes amaigrissants drastiques, qui promettent des pertes de poids rapides en très peu de temps, sont plus efficaces que les approches modérées.

Bien que ces régimes puissent donner des résultats à court terme, plusieurs études ont montré que les personnes ayant suivi des régimes drastiques ont tendance à reprendre le poids perdu, voire davantage, dans les mois ou les années qui suivent [9].

Les régimes restrictifs peuvent également entraîner des carences nutritionnelles et des perturbations du métabolisme, rendant plus difficile la perte de poids à long terme [10].

En outre, les régimes très restrictifs peuvent être associés à des troubles du comportement alimentaire, tels que l'anorexie et la boulimie, et ont des effets négatifs sur la santé mentale [11].

Supprimer totalement les glucides ou les graisses

Un mythe répandu est d'éliminer totalement les glucides ou les graisses de son alimentation est la clé de la perte de poids. Toutefois, les glucides et les graisses jouent des rôles essentiels dans le fonctionnement de notre organisme.

Les glucides sont la principale source d'énergie pour le cerveau et les muscles, tandis que les graisses contribuent à la production d'hormones et à l'absorption des vitamines liposolubles [12].

Supprimer complètement les glucides ou les graisses peut entraîner des carences nutritionnelles et des problèmes de santé à long terme, tels que des troubles métaboliques et hormonaux [13].

Il est important de noter que tous les glucides et toutes les graisses ne sont pas identiques. Les glucides complexes, tels que les grains entiers, les légumes et les légumineuses, sont riches en fibres et ont un impact plus modéré sur la glycémie, contrairement aux glucides simples présents dans les aliments sucrés et transformés [14].

De même, les graisses insaturées, présentes dans les huiles végétales, les noix et les poissons gras, ont des effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire, contrairement aux graisses saturées et trans, qui peuvent augmenter le risque de maladies cardiaques [15].

Ainsi, plutôt que de supprimer complètement les glucides ou les graisses, il est préférable d'opter pour des choix alimentaires de meilleure qualité et de consommer ces macronutriments avec modération. Il est essentiel de déconstruire les mythes entourant les régimes amaigrissants pour adopter une approche plus équilibrée et personnalisée de la perte de poids.

Comprendre que tous les régimes ne fonctionnent pas pour tout le monde, éviter les régimes drastiques et restrictifs, et privilégier une alimentation équilibrée en glucides et en graisses de qualité sont des éléments clés pour réussir à perdre du poids de manière saine et durable. Il est également important de considérer les aspects psychologiques et comportementaux liés à la gestion du poids, ainsi que les facteurs environnementaux et sociaux qui influencent nos choix alimentaires.

En adoptant une approche globale et en s'appuyant sur des données scientifiques, nous pouvons démystifier les idées reçues sur les régimes amaigrissants et encourager une meilleure prise en charge de l'obésité et du surpoids.

Réalités sur les régimes amaigrissants

  • La perte de poids nécessite un déficit énergétique

La réalité fondamentale de la perte de poids est que, pour perdre du poids, il faut consommer moins d'énergie (calories) que ce que l'on dépense [16].

Cela peut être réalisé en diminuant l'apport calorique, en augmentant la dépense énergétique par l'exercice physique ou en combinant les deux.

Bien que différents régimes amaigrissants proposent diverses approches pour atteindre un déficit énergétique, le succès à long terme dépend de la capacité à maintenir cette balance énergétique négative sur une période prolongée [17].

  • Les régimes amaigrissants doivent être adaptés à chaque individu

Comme mentionné précédemment, chaque personne est unique et peut réagir différemment à un régime alimentaire spécifique [6].

Les facteurs tels que les préférences alimentaires, le mode de vie, les contraintes culturelles et socio-économiques, ainsi que les conditions médicales préexistantes doivent être pris en compte lors de la planification d'un régime amaigrissant [18].

Les professionnels de la santé, tels que les nutritionnistes et les diététiciens, peuvent aider à élaborer un plan adapté aux besoins spécifiques de chaque individu, favorisant ainsi une perte de poids réussie et durable.

La perte de poids doit être progressive et réaliste

Dr Christophe Bastid
*appel gratuit fixe et mobile Fr. Métrop./Outre-mer

 

Il est important de comprendre que la perte de poids doit être progressive et réaliste pour être durable et saine.

Des études suggèrent que viser une perte de poids de 0,5 à 1 kg par semaine est un objectif réaliste et peut être atteint en réduisant l'apport énergétique de 500 à 1000 calories par jour [19].

Perdre du poids trop rapidement peut entraîner des problèmes de santé, tels que la perte de masse musculaire, les carences nutritionnelles et les déséquilibres électrolytiques [20].

De plus, un objectif de perte de poids réaliste doit tenir compte du fait que la perte de poids n'est pas toujours linéaire et que des plateaux ou des fluctuations peuvent survenir.

Régimes amaigrissants, changement de comportement et activité physique

Les régimes amaigrissants doivent être accompagnés d'un changement de comportement et d'activité physique

Un élément souvent négligé des régimes amaigrissants est l'importance des changements de comportement et de l'activité physique pour soutenir la perte de poids et la prévention de la reprise du poids.

Les interventions comportementales, telles que l'auto-surveillance, la fixation d'objectifs et le renforcement des compétences en gestion du stress, ont été démontrées comme étant efficaces pour soutenir la perte de poids à long terme [21].

De plus, l'activité physique régulière est un élément crucial pour maintenir un poids santé, améliorer la composition corporelle et prévenir les maladies chroniques [22].

 

Les recommandations actuelles suggèrent au moins 150 minutes d'activité d'intensité modérée ou 75 minutes d'activité d'intensité élevée par semaine pour les adultes [23].

Mythes sur l'obésité

  • L'obésité est uniquement causée par un manque de volonté

Un mythe courant est que l'obésité résulte uniquement d'un manque de volonté ou d'un manque de maîtrise de soi. Cependant, l'obésité est une maladie multifactorielle et complexe, influencée par des facteurs génétiques, environnementaux, sociaux, psychologiques et comportementaux [24].

Par exemple, des études ont montré que certaines variantes génétiques peuvent augmenter la susceptibilité à l'obésité en influençant l'appétit, la dépense énergétique et la répartition des graisses dans le corps [25].

En outre, les facteurs environnementaux et sociaux, tels que l'accès limité à des aliments sains et à des espaces pour l'activité physique, ainsi que la pression sociale et la publicité pour des aliments hypercaloriques, peuvent contribuer au développement de l'obésité [26].

  • Les personnes obèses sont toujours en mauvaise santé

Un autre mythe est que toutes les personnes obèses sont en mauvaise santé. Si l'obésité est associée à un risque accru de maladies chroniques, telles que les maladies cardiaques, le diabète de type 2 et certains cancers, il est important de noter que certaines personnes obèses peuvent présenter un profil métabolique relativement sain [27].

Ce phénomène, parfois appelé "obésité métaboliquement saine", suggère que d'autres facteurs, tels que la répartition des graisses corporelles, la résistance à l'insuline et l'inflammation, peuvent être plus importants pour déterminer les risques pour la santé que l'indice de masse corporelle (IMC) seul [28].

Néanmoins, il est important de souligner que l'obésité métaboliquement saine peut ne pas être permanente et peut évoluer vers un état de santé métabolique moins favorable avec le temps [29].

  • L'obésité peut être "guérie" avec un régime amaigrissant rapide

Il est couramment pensé que l'obésité peut être "guérie" en suivant un régime amaigrissant rapide et drastique. Cependant, comme mentionné précédemment, les régimes drastiques peuvent entraîner une perte de poids insoutenable et des problèmes de santé [9].

De plus, l'obésité est une maladie chronique, et sa gestion nécessite souvent un engagement à long terme envers des changements de mode de vie, incluant une alimentation équilibrée, l'activité physique et le soutien psychologique [30].

La perte de poids durable et la prévention de la reprise du poids sont des processus complexes qui dépendent de nombreux facteurs, tels que l'adaptation métabolique, la réduction de la masse musculaire et les influences hormonales [10].

  • Les personnes obèses ne peuvent pas être actives et performantes physiquement

Un dernier mythe est que les personnes obèses ne peuvent pas être actives et performantes physiquement. Bien que l'obésité puisse rendre certaines activités physiques plus difficiles, il est important de souligner que de nombreuses personnes obèses peuvent être actives et performantes dans divers sports et activités physiques [31].

En fait, l'activité physique régulière peut aider à améliorer la condition physique, la mobilité et la qualité de vie des personnes obèses, indépendamment de la perte de poids [32].

Il est également essentiel de promouvoir l'inclusivité et la diversité dans les environnements sportifs et récréatifs pour encourager les personnes de toutes tailles et capacités à participer à des activités physiques. Il est crucial de déconstruire les mythes entourant l'obésité pour mieux comprendre et traiter cette maladie complexe. L'obésité est influencée par de nombreux facteurs, et sa gestion nécessite une approche holistique et individualisée, incluant des changements de mode de vie durables, une alimentation équilibrée et un soutien psychologique.

Il est également essentiel de reconnaître que les personnes obèses peuvent être en bonne santé et actives, et de promouvoir l'inclusivité et la diversité dans les activités physiques et sportives.

Réalités sur l'obésité

Dr Christophe Bastid
*appel gratuit fixe et mobile Fr. Métrop./Outre-mer

 

  • L'obésité est une maladie chronique complexe

Contrairement à certaines idées reçues, l'obésité est une maladie chronique complexe qui nécessite une prise en charge médicale et un suivi à long terme [33].

Elle est caractérisée par une accumulation excessive de graisse corporelle qui augmente les risques de développer des problèmes de santé, tels que les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et certains types de cancer [34].

La compréhension de l'obésité comme une maladie chronique aide à mettre en évidence la nécessité d'aborder les facteurs sous-jacents et les comportements contributifs, plutôt que de se concentrer uniquement sur la perte de poids rapide et temporaire.

  • Les facteurs génétiques jouent un rôle important dans l'obésité

De nombreuses recherches ont montré que les facteurs génétiques jouent un rôle important dans la susceptibilité à l'obésité [25].

Bien que l'environnement et les comportements puissent également influencer le poids d'une personne, les facteurs génétiques peuvent expliquer une partie substantielle de la variation interindividuelle de l'IMC.

La prise en compte des facteurs génétiques permet de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents de l'obésité et d'adapter les stratégies de traitement et de prévention en fonction des besoins spécifiques de chaque individu.

  • L'obésité est influencée par des facteurs environnementaux et sociaux

Outre les facteurs génétiques, l'obésité est également influencée par des facteurs environnementaux et sociaux, tels que l'accès à des aliments sains, les opportunités d'activité physique et les normes culturelles [26].

Par exemple, les environnements «obésogènes» caractérisés par la disponibilité omniprésente d'aliments riches en calories, le manque d'espaces verts et l'omniprésence de la publicité pour des aliments malsains contribuent à la prévalence croissante de l'obésité dans de nombreux pays.

Aborder ces facteurs environnementaux et sociaux est essentiel pour prévenir et traiter efficacement l'obésité à l'échelle de la population.

  • La prise en charge de l'obésité nécessite une approche multidisciplinaire

La prise en charge de l'obésité nécessite une approche multidisciplinaire impliquant des professionnels de la santé de divers domaines, tels que la nutrition, l'exercice, la psychologie et la médecine [35].

Cette approche vise à aborder les nombreux facteurs qui contribuent à l'obésité et à fournir un soutien personnalisé et adapté pour aider les personnes obèses à atteindre et maintenir un poids santé.

Les interventions de gestion du poids doivent être adaptées aux besoins individuels et intégrer des stratégies pour promouvoir des changements durables dans les comportements alimentaires, l'activité physique et la gestion du stress [36].

 

La prévention de l'obésité est aussi importante que son traitement

Étant donné la prévalence croissante de l'obésité et son impact sur la santé publique, la prévention de l'obésité est tout aussi importante que son traitement [37].

Les efforts de prévention devraient cibler non seulement les individus, mais aussi les communautés et les environnements dans lesquels les gens vivent, travaillent et jouent. Les initiatives de prévention de l'obésité peuvent inclure des politiques publiques pour améliorer l'accès à des aliments sains et à des espaces pour l'activité physique, des campagnes de sensibilisation et d'éducation sur la nutrition et l'activité physique, ainsi que des programmes de soutien pour encourager des choix de vie sains [38].

Il est essentiel de reconnaître les réalités sur l'obésité pour mieux comprendre et traiter cette maladie complexe et chronique. Les facteurs génétiques, environnementaux et sociaux jouent tous un rôle dans l'obésité, et une approche multidisciplinaire est nécessaire pour la prise en charge et la prévention de cette condition.

En mettant l'accent sur la prévention, l'éducation et le soutien individualisé, il est possible de réduire l'impact de l'obésité sur la santé individuelle et publique.

Conclusion

En conclusion, il est essentiel de démystifier les idées fausses entourant les régimes amaigrissants et l'obésité pour mieux comprendre et aborder ces problèmes de manière holistique et fondée sur des preuves.

Les régimes amaigrissants rapides et restrictifs peuvent être inefficaces et potentiellement dangereux, tandis que des approches plus équilibrées et durables sont nécessaires pour favoriser la perte de poids et le maintien à long terme [1, 6].

De même, l'obésité est une maladie chronique et complexe influencée par de multiples facteurs, y compris les facteurs génétiques, environnementaux et sociaux [25, 26].

Une prise en charge multidisciplinaire et individualisée, incluant des changements de mode de vie, une alimentation équilibrée et un soutien psychologique, est essentielle pour traiter et prévenir l'obésité [35, 36].

Les efforts pour aborder les facteurs environnementaux et sociaux contribuant à l'obésité sont également importants pour créer des environnements plus sains et inclusifs [38].

En définitive, l'éducation, la sensibilisation et la promotion de stratégies basées sur des preuves sont cruciales pour améliorer la santé individuelle et publique et pour lutter contre l'épidémie d'obésité.

En adoptant une approche globale et en rejetant les mythes persistants, il est possible de transformer les attitudes et les pratiques en matière de gestion du poids et de santé corporelle.

Sources

  1. World Health Organization. (2020). Obesity and overweight. Retrieved from https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/obesity-and-overweight
  2. Locke, A., & Kahali, B. (2016). Genetics of obesity. Current Opinion in Genetics & Development, 39, 79-85. [3]
  3. Astrup, A., & Rossner, S. (2000). Lessons from obesity management programs: greater initial weight loss improves long-term maintenance. Obesity Reviews, 1(1), 17-19. [4]
  4. Gardner, C. D., Trepanowski, J. F., Del Gobbo, L. C., Hauser, M. E., Rigdon, J., Ioannidis, J. P. A., ... & King, A. C. (2018). Effect of low-fat vs low-carbohydrate diet on 12-month weight loss in overweight adults and the association with genotype pattern or insulin secretion: the DIETFITS randomized clinical trial. JAMA, 319(7), 667-679. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29466592/
  5. Hall, K. D., & Guo, J. (2017). Obesity energetics: body weight regulation and the effects of diet composition. Gastroenterology, 152(7), 1718-1727. [6]
  6. Le Chatelier, E., Nielsen, T., Qin, J., Prifti, E., Hildebrand, F., Falony, G., ... & Pedersen, O. (2013). Richness of human gut microbiome correlates with metabolic markers. Nature, 500(7464), 541-546.
  7. Anderson, J. W., Konz, E. C., Frederich, R. C., & Wood, C. L. (2001). Long-term weight-loss maintenance: a meta-analysis of US studies. The American Journal of Clinical Nutrition, 74(5), 579-584. 
  8. Fothergill, E., Guo, J., Howard, L., Kerns, J. C., Knuth, N. D., Brychta, R., ... & Hall, K. D. (2016). Persistent metabolic adaptation 6 years after “The Biggest Loser” competition. Obesity, 24(8), 1612-1619. 
  9. Stice, E., Marti, C. N., & Rohde, P. (2013). Prevalence, incidence, impairment, and course of the proposed DSM-5 eating disorder diagnoses in an 8-year prospective community study of young women. Journal of Abnormal Psychology, 122(2), 445-457. 
  10. Slavin, J. L., & Lloyd, B. (2012). Health benefits of fruits and vegetables. Advances in Nutrition, 3(4), 506-516. 
  11. Heymsfield, S. B., & Wadden, T. A. (2017). Mechanisms, pathophysiology, and management of obesity. New England Journal of Medicine, 376(3), 254-266. 
  12. Locke, A. E., Kahali, B., Berndt, S. I., Justice, A. E., Pers, T. H., Day, F. R., ... & Speliotes, E. K. (2015). Genetic studies of body mass index yield new insights for obesity biology. Nature, 518(7538), 197-206. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25673413/
  13. Swinburn, B. A., Sacks, G., Hall, K. D., McPherson, K., Finegood, D. T., Moodie, M. L., & Gortmaker, S. L. (2011). The global obesity pandemic: shaped by global drivers and local environments. The Lancet, 378(9793), 804-814.
  14. Blüher, M. (2010). The distinction of metabolically 'healthy' from 'unhealthy' obese individuals. Current Opinion in Lipidology, 21(1), 38-43. [
  15. Stefan, N., Häring, H. U., & Schulze, M. B. (2018). Metabolically healthy obesity: the low-hanging fruit in obesity treatment? The Lancet Diabetes & Endocrinology, 6(3), 249-258. 
  16. Bell, J. A., Hamer, M., Sabia, S., Singh-Manoux, A., Batty, G. D., & Kivimäki, M. (2015). The natural course of healthy obesity over 20 years. Journal of the American College of Cardiology, 65(1), 101-102. 
  17. Bray, G. A., & Ryan, D. H. (2016). Update on obesity pharmacotherapy. Annals of the New York Academy of Sciences, 1361(1), 114-129. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24641701/
  18. Jaeschke, L., Steinbrecher, A., & Luzak, A. (2020). Physical activity of moderately and highly active and inactive persons. 
  19. Apovian, C. M., Aronne, L. J., Bessesen, D. H., McDonnell, M. E., Murad, M. H., Pagotto, U., ... & Still, C. D. (2015). Pharmacological management of obesity: an endocrine Society clinical practice guideline. The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, 100(2), 342-362. 
  20. Hruby, A., & Hu, F. B. (2015). The epidemiology of obesity: a big picture. PharmacoEconomics, 33(7), 673-689. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25471927/
  21. Kushner, R. F., & Ryan, D. H. (2014). Assessment and lifestyle management of patients with obesity: clinical recommendations from systematic reviews. JAMA, 312(9), 943-952. 
  22. LeBlanc, E. S., Patnode, C. D., Webber, E. M., Redmond, N., Rushkin, M., & O’Connor, E. A. (2018). Behavioral and pharmacotherapy weight loss interventions to prevent obesity-related morbidity and mortality in adults: updated evidence report and systematic review for the US Preventive Services Task Force. JAMA, 320(11), 1172-1191.
  23. Dietz, W. H., Baur, L. A., Hall, K., Puhl, R. M., Taveras, E. M., Uauy, R., & Kopelman, P. (2015). Management of obesity: improvement of health-care training and systems for prevention and care. The Lancet, 385(9986), 2521-2533. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25703112/
  24. Swinburn, B., Kraak, V., Rutter, H., Vandevijvere, S., Lobstein, T., Sacks, G., ... & Magnusson, R. (2015). Strengthening of accountability systems to create healthy food environments and reduce global obesity. The Lancet, 385(9986), 2534-2545.
Dr Christophe Bastid
*appel gratuit fixe et mobile Fr. Métrop./Outre-mer

 

Le guide des hôpitaux et cliniques de France.

Recherchez parmi les 1335 établissements