La moyenne d’âge des femmes surveillées était de 61 ans en début d’essai et la majorité d’entre elles était caucasienne (88 %), avait fait des études supérieures (66 %) et était sexuellement active (81 %).
Une bonne adhérence a été observée avec 294 femmes encore présentes lors de l’analyse finale des données.
Contrairement à l’hypothèse des auteurs (œstradiol supérieur aux crèmes non hormonales), aucun des deux traitements n’a apporté de réduction significative des SVM comparés au groupe placebo après quatre semaines et douze semaines.
La même proportion de baisse de deux points de sévérité symptomatique a été mise en évidence dans les trois groupes à douze semaines (49 % vs 45 % ; p = 0,61 pour œstradiol vs placebo et 35 % vs 47 % ; p = 0,16 pour crème non hormonale vs placebo).
La majorité des femmes a eu une baisse de plus de 50 % des SVM, mais encore une fois sans différence significative entre les traitements et les placebos.
Une analyse de sous-groupe a montré un « bénéfice clinique » supérieur dans le groupe œstradiol vs placebo (80 % vs 65 % ; p = 0,02) qui n’a pas été retrouvé dans le groupe crème.