Les auteurs de l’étude SPACE, publiée en mars 2018 dans le JAMA, ont comparé l’utilisation de dérivés morphiniques (morphine, oxycodone, fentanyl, etc.) à celle de traitements sans morphinique (paracétamol, anti-inflammatoire non stéroïdien, anesthésiques locaux, antidépresseurs, etc.).
Dans le cadre de cette étude multicentrique, contrôlée avec évaluation en aveugle, deux cent quarante patients, souffrant de douleurs modérées à sévères du dos, de la hanche ou du genou (secondaires à de l’arthrose), depuis au moins six mois, ont été répartis au hasard entre juin 2013 et décembre 2015. Un suivi de douze mois a été entrepris.
Pour chaque bras de l’étude (morphinique ou sans morphinique), trois paliers de traitement successifs (du moins puissant au plus puissant) pouvaient être prescrits selon les besoins.