Trois systèmes de santé coexistent dans l’UE, et son soutien est utile pour réduire les différences d’un pays à un autre
Les systèmes de protection sociale, et notamment leur mode de fonctionnement et de financement, sont structurés autour de deux archétypes : les modèles bismarckien et beveridgien qui privilégient respectivement une logique assurantielle et assistancielle [2].
Mais un troisième système doit être considéré. Un système d'inspiration libérale, fortement implanté aux États-Unis, sans obligation d'assurance.
Ces trois systèmes sont financés, soit par l’impôt, pour le premier, soit par les cotisations ou les contributions sociales, pour le deuxième, et enfin par des primes d’assurance, pour le dernier.
Chaque état étant souverain en termes protection sociale, l’Europe fait cohabiter des systèmes de couverture maladie différents.
Malgré ces différences, la couverture maladie tend à être universelle. La partie des coûts non pris en charge peut prendre la forme de tickets modérateurs, de dépassements d’honoraires, de participations forfaitaires ou encore de franchises.