L'impact du contrôle des portions et de la qualité des aliments sur la gestion de l'obésité

Temps de lecture
4 min

L'obésité est devenue un problème de santé publique majeur qui affecte des millions de personnes à travers le monde, et son incidence ne cesse d'augmenter [1].

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'obésité a presque triplé depuis 1975 et a touché plus de 650 millions d'adultes en 2016 [2].
La gestion de l'obésité est cruciale pour prévenir et traiter les maladies chroniques liées à l'obésité, telles que le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et certains types de cancer [3]. Cet article vise à analyser l'impact du contrôle des portions et de la qualité des aliments sur la gestion de l'obésité en se basant sur des données probantes issues de la littérature scientifique.

Le contrôle des portions est une stratégie clé pour prévenir et gérer l'obésité. Il s'agit d'ajuster la taille des portions consommées pour éviter de trop manger et de consommer des calories en excès [4]. Plusieurs études ont montré que la taille des portions influence la consommation calorique et que la réduction des portions peut aider à perdre du poids et à maintenir un poids santé [4,5].

La qualité des aliments joue également un rôle crucial dans la gestion de l'obésité. Une alimentation saine et équilibrée, composée principalement de fruits, légumes, protéines maigres et aliments peu transformés, peut contribuer à la perte de poids et au maintien d'un poids santé [6]. De plus, une meilleure qualité des aliments est associée à une réduction du risque de maladies chroniques et à une amélioration de la santé globale [3].

L'association du contrôle des portions et de la qualité des aliments peut offrir une approche synergique pour la gestion de l'obésité. En combinant ces deux stratégies, les individus peuvent adopter des habitudes alimentaires saines et durables qui favorisent la perte de poids et la prévention des maladies liées à l'obésité [5]. Cependant, la mise en œuvre de ces stratégies rencontre des défis, notamment les facteurs culturels, sociaux et économiques qui influencent les choix alimentaires et l'accès aux aliments sains [6].

Dans cet article, nous discuterons en détail l'impact du contrôle des portions et de la qualité des aliments sur la gestion de l'obésité, en mettant l'accent sur les stratégies efficaces, les obstacles à leur mise en œuvre et les perspectives pour l'avenir. Nous examinerons également le rôle des professionnels de la santé, des nutritionnistes et des décideurs politiques dans la promotion d'une alimentation saine et équilibrée.

Repas équilibré d'aliments sains pour la gestion du poids

Contrôle des portions

Téléconsultation gratuite
*appel gratuit fixe et mobile Fr. Métrop./Outre-mer

 

  • Définition et importance du contrôle des portions

Le contrôle des portions est une approche alimentaire qui consiste à ajuster la taille des portions consommées afin de réduire la consommation calorique et de favoriser un équilibre énergétique optimal pour un poids santé [1].

Il est essentiel de contrôler les portions pour éviter la surconsommation d'aliments, qui peut entraîner un gain de poids et augmenter le risque d'obésité [7].

  • Relation entre la taille des portions et la consommation calorique

Plusieurs études ont démontré que la taille des portions influence directement la consommation calorique et le poids corporel [8,9]. L'augmentation des portions au cours des dernières décennies a contribué à la hausse des taux d'obésité [7].

En effet, des recherches ont montré que les individus ont tendance à manger plus lorsque les portions sont plus grandes, même si cela dépasse leurs besoins énergétiques [8].

À l'inverse, la réduction des portions peut aider à diminuer la consommation calorique et à favoriser la perte de poids [9].

Stratégies pour contrôler les portions

  • Utilisation des assiettes plus petites

L'une des stratégies pour contrôler les portions est d'utiliser des assiettes plus petites.

Cette approche peut aider à tromper visuellement la perception de la quantité de nourriture consommée et à réduire la consommation calorique [10].

Plusieurs études ont montré que l'utilisation d'assiettes plus petites entraîne une diminution de la consommation alimentaire de 16 à 30 % [10].

  • Manger lentement et écouter les signaux de satiété

Manger lentement permet au cerveau de recevoir les signaux de satiété et d'ajuster la consommation alimentaire en conséquence [11].

En prenant le temps de savourer chaque bouchée, les individus peuvent mieux percevoir leur niveau de satiété et éviter de trop manger.

Il est également recommandé de faire des pauses pendant le repas pour permettre au cerveau de traiter les signaux de satiété [11].

  • Planifier les repas et les collations

Planifier les repas et les collations permet de mieux contrôler les portions et de prévenir la surconsommation d'aliments [12].

Il est recommandé de préparer des repas équilibrés en divisant l'assiette en portions appropriées de fruits, légumes, protéines maigres et glucides complexes.

Les collations doivent également être planifiées et limitées à des portions modérées pour éviter de consommer des calories en excès [12].

Études et recherches sur l'efficacité du contrôle des portions dans la gestion de l'obésité

De nombreuses études ont examiné l'efficacité du contrôle des portions dans la gestion de l'obésité. Une étude de Young et Nestle (2002) a montré que la réduction des portions entraîne une diminution significative de la consommation calorique et favorise la perte de poids chez les individus obèses [9].

Dans une autre étude Rolls et al. (2004) ont constaté que la réduction des portions de 25 % entraîne une diminution de la consommation calorique de 10 % et peut conduire à une perte de poids significative sur le long terme [13].

De plus, une revue systématique de la littérature publiée par Zlatevska et al. (2014) a révélé que la réduction des portions est efficace pour diminuer la consommation calorique et le poids corporel, indépendamment de l'âge, du sexe et du niveau d'éducation des participants [14].

En ajustant la taille des portions, en utilisant des assiettes plus petites, en mangeant lentement et en planifiant les repas et les collations, les individus peuvent réduire leur consommation calorique et favoriser un poids santé.

Toutefois, il est essentiel de combiner le contrôle des portions avec d'autres stratégies, telles que l'amélioration de la qualité des aliments et l'adoption d'un mode de vie actif, pour assurer une gestion efficace de l'obésité et la prévention des maladies associées.

Qualité des aliments

Téléconsultation gratuite
*appel gratuit fixe et mobile Fr. Métrop./Outre-mer

 

  • Définition et importance de la qualité des aliments

La qualité des aliments fait référence à la valeur nutritionnelle des aliments, leur fraîcheur, leur teneur en micronutriments, ainsi qu'à la diversité et l'équilibre des groupes d'aliments dans l'alimentation quotidienne [15].

La qualité des aliments est un facteur clé pour promouvoir la santé globale et prévenir les maladies chroniques, telles que l'obésité, les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2 [3].

Impact de la qualité des aliments sur la gestion de l'obésité

  • Aliments riches en nutriments et faibles en calories

La consommation d'aliments riches en nutriments et faibles en calories, tels que les fruits, les légumes, les céréales complètes et les protéines maigres, est essentielle pour la gestion de l'obésité.

Ces aliments fournissent les nutriments nécessaires à l'organisme sans apporter un excès de calories, ce qui favorise un poids santé [16].

  • Aliments transformés et ultra-transformés

Les aliments transformés et ultra-transformés, tels que les snacks, les boissons sucrées et les plats préparés, sont généralement riches en calories, en graisses saturées, en sucres ajoutés et en sel, et pauvres en nutriments essentiels [17].

La consommation régulière de ces aliments est associée à un risque accru d'obésité et de maladies chroniques [18].

Stratégies pour améliorer la qualité des aliments

  • Privilégier les aliments frais et peu transformés .

Pour améliorer la qualité des aliments, il est recommandé de privilégier les aliments frais et peu transformés, tels que les fruits, les légumes, les céréales complètes et les protéines maigres [16]. Ces aliments fournissent des nutriments essentiels à l'organisme et contribuent à la prévention de l'obésité et des maladies associées.

  • Lire les étiquettes nutritionnelles

Lire les étiquettes nutritionnelles permet de mieux connaître la composition des aliments et de choisir des produits plus sains et moins caloriques [19].

Il est important de vérifier la teneur en calories, en graisses saturées, en sucres ajoutés et en sel des aliments, et de privilégier les produits qui contiennent des nutriments essentiels, tels que les fibres, les vitamines et les minéraux [19].

  • Adopter un régime alimentaire équilibré

Un régime alimentaire équilibré, qui inclut une variété d'aliments provenant de différents groupes d'aliments, est essentiel pour assurer une qualité alimentaire optimale et pour prévenir l'obésité [20].

Les régimes alimentaires tels que le régime méditerranéen, qui privilégie les fruits, les légumes, les céréales complètes, les légumineuses, les noix et les graisses insaturées, sont associés à une réduction du risque d'obésité et de maladies chroniques [21].

Études et recherches sur l'efficacité de la qualité des aliments dans la gestion de l'obésité

Plusieurs études ont examiné l'impact de la qualité des aliments sur la gestion de l'obésité et la prévention des maladies chroniques. Par exemple, une étude menée par Mozaffarian et al. (2011) a révélé qu'une alimentation riche en fruits, légumes, céréales complètes et protéines maigres est associée à une réduction du risque d'obésité et de gain de poids [22].

De plus, une étude réalisée par Martinez-Gonzalez et al. (2012) a montré que l'adoption du régime méditerranéen est associée à une réduction significative du risque d'obésité et de maladies cardiovasculaires [21].

La qualité des aliments joue un rôle crucial dans la gestion de l'obésité et la prévention des maladies chroniques.

En privilégiant les aliments frais et peu transformés, en lisant les étiquettes nutritionnelles et en adoptant un régime alimentaire équilibré, les individus peuvent améliorer la qualité de leur alimentation et réduire leur risque d'obésité.

Toutefois, il est important de combiner l'amélioration de la qualité des aliments avec d'autres stratégies, telles que le contrôle des portions et la pratique d'une activité physique régulière, pour assurer une gestion efficace de l'obésité et la prévention des maladies associées.

Combinaison du contrôle des portions et de la qualité des aliments

Téléconsultation gratuite
*appel gratuit fixe et mobile Fr. Métrop./Outre-mer

 

  • Importance de combiner les deux approches

Comme mentionné précédemment, le contrôle des portions et la qualité des aliments sont deux facteurs clés dans la gestion de l'obésité.

Toutefois, il est crucial de combiner ces deux approches pour maximiser les effets sur la perte de poids et la prévention des maladies chroniques associées à l'obésité [23].

En effet, en se concentrant uniquement sur l'un des deux aspects, on pourrait négliger des éléments importants qui pourraient entraver la réussite de la gestion du poids.

Avantages de la combinaison des approches

  • Effet synergique

La combinaison du contrôle des portions et de la qualité des aliments peut produire un effet synergique, renforçant ainsi l'impact de chacune des approches sur la perte de poids et la prévention de l'obésité [24].

Par exemple, la réduction des portions peut aider à diminuer l'apport calorique, tandis que la consommation d'aliments de haute qualité peut favoriser la satiété et réduire les fringales, facilitant ainsi le maintien d'un apport calorique plus faible sur le long terme [25].

  • Amélioration de la santé globale

En combinant le contrôle des portions et la qualité des aliments, il est possible d'améliorer la santé globale et de réduire le risque de maladies chroniques, telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et certains types de cancer [26].

Les aliments de haute qualité fournissent des nutriments essentiels, tels que les vitamines, les minéraux et les fibres, qui sont indispensables au bon fonctionnement de l'organisme et à la prévention des maladies [27].

Exemples de programmes et d'études intégrant les deux approches

  • Programmes de perte de poids

Plusieurs programmes de perte de poids et de gestion de l'obésité intègrent à la fois le contrôle des portions et l'amélioration de la qualité des aliments.

Par exemple, Weight Watchers, un programme populaire de perte de poids, combine ces deux approches en encourageant les participants à consommer des aliments de haute qualité tout en respectant un budget calorique quotidien [28].

De même, le programme DASH (Dietary Approaches to Stop Hypertension) vise à la fois à réduire la taille des portions et à améliorer la qualité des aliments consommés en encourageant la consommation de fruits, légumes, grains entiers, protéines maigres et produits laitiers faibles en gras [29].

Études sur la combinaison des approches

Des études ont également examiné les effets de la combinaison du contrôle des portions et de la qualité des aliments sur la gestion de l'obésité.

Par exemple, une étude réalisée par Ello-Martin et al. (2007) a montré que la consommation de repas préemballés, à la fois réduits en portions et riches en nutriments, peut entraîner une perte de poids significative et durable chez les personnes en surpoids et obèses [30].

La combinaison du contrôle des portions et de la qualité des aliments est essentielle pour une gestion efficace de l'obésité et la prévention des maladies chroniques associées.

En adoptant une approche globale qui intègre ces deux aspects, les individus peuvent maximiser leurs chances de réussite dans la perte de poids et l'amélioration de leur santé globale.

De plus, les programmes de perte de poids et les interventions nutritionnelles devraient encourager l'adoption conjointe de ces deux stratégies afin d'optimiser leurs résultats.

Défis et perspectives

Défis liés à la mise en œuvre du contrôle des portions et de la qualité des aliments

  • Accessibilité et coût des aliments sains

L'un des principaux défis liés à la mise en œuvre du contrôle des portions et de l'amélioration de la qualité des aliments est l'accessibilité et le coût des aliments sains [31].

Dans de nombreuses régions, les aliments ultra-transformés et riches en calories sont moins chers et plus facilement disponibles que les aliments frais et nutritifs, ce qui peut rendre difficile pour certaines personnes d'adopter une alimentation équilibrée [32].

  • Habitudes alimentaires et préférences culturelles

Les habitudes alimentaires et les préférences culturelles peuvent également constituer un obstacle à la mise en œuvre du contrôle des portions et de l'amélioration de la qualité des aliments [33].

Les individus sont souvent réticents à modifier leurs habitudes alimentaires et peuvent préférer consommer des aliments familiers, même s'ils ne sont pas idéaux du point de vue nutritionnel [34].

Perspectives et solutions potentielles

  • Éducation nutritionnelle et sensibilisation

L'éducation nutritionnelle et la sensibilisation sont des éléments clés pour surmonter les défis liés à la mise en œuvre du contrôle des portions et de l'amélioration de la qualité des aliments [35].

Les campagnes de sensibilisation et les programmes éducatifs peuvent aider à informer les individus sur les avantages d'une alimentation équilibrée et les aider à adopter des habitudes alimentaires plus saines [36].

  • Politiques publiques et réglementations

Les politiques publiques et les réglementations peuvent également jouer un rôle crucial dans la promotion du contrôle des portions et de la qualité des aliments [37].

Par exemple, la mise en place de taxes sur les aliments ultra-transformés et les boissons sucrées, la réglementation de la publicité alimentaire destinée aux enfants ou l'amélioration de l'accès aux aliments sains dans les écoles et les communautés peuvent contribuer à encourager des choix alimentaires plus sains [38].

Recherche et développement futurs

La recherche et le développement futurs dans le domaine de la gestion de l'obésité devraient se concentrer sur l'identification de stratégies efficaces pour promouvoir le contrôle des portions et l'amélioration de la qualité des aliments.

Cela peut inclure le développement de technologies innovantes pour aider les individus à mieux contrôler leur consommation alimentaire, ainsi que la recherche sur les facteurs psychologiques, sociaux et culturels qui influencent les choix alimentaires et les habitudes alimentaires [39].

En conclusion, la gestion de l'obésité est un enjeu de santé publique majeur qui nécessite des approches intégrées combinant le contrôle des portions et la qualité des aliments.

Bien qu'il existe des défis à surmonter, les perspectives et les solutions potentielles offrent des opportunités pour améliorer la santé de la population et réduire le fardeau de l'obésité et des maladies chroniques associées.

Conclusion

En somme, l'obésité est un problème de santé publique complexe et multifactoriel qui nécessite des approches intégrées pour sa gestion. Cet article a mis en évidence l'importance du contrôle des portions et de la qualité des aliments dans la gestion de l'obésité et la prévention des maladies chroniques associées.

La combinaison de ces deux stratégies peut produire un effet synergique, améliorer la santé globale et favoriser la perte de poids durable [24, 25]. Toutefois, il existe des défis à surmonter, tels que l'accessibilité et le coût des aliments sains, ainsi que les habitudes alimentaires et les préférences culturelles [31, 33].

Les solutions potentielles incluent l'éducation nutritionnelle, la sensibilisation, les politiques publiques et les réglementations [35, 37]. La recherche et le développement futurs devraient se concentrer sur l'identification de stratégies efficaces et innovantes pour promouvoir le contrôle des portions et la qualité des aliments [39].

En adoptant des approches globales qui intègrent le contrôle des portions et la qualité des aliments, les individus, les professionnels de la santé et les décideurs politiques peuvent travailler ensemble pour améliorer la santé de la population et réduire le fardeau de l'obésité et des maladies chroniques associées [26, 38].

Sources

  1. Afshin, A., Forouzanfar, M. H., Reitsma, M. B., Sur, P., Estep, K., Lee, A., ... & Murray, C. J. (2017). Health effects of overweight and obesity in 195 countries over 25 years. New England Journal of Medicine, 377(1), 13-27.https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28604169/
  2. World Health Organization. (2018).
  3. Ledikwe, J. H., Ello-Martin, J. A., & Rolls, B. J. (2005). Portion sizes and the obesity epidemic. Journal of Nutrition, 135(4), 905-909.
  4. Rolls, B. J., Morris, E. L., & Roe, L. S. (2002). Portion size of food affects energy intake in normal-weight and overweight men and women. American Journal of Clinical Nutrition, 76(6), 1207-1213.
  5. Young, L. R., & Nestle, M. (2002). The contribution of expanding portion sizes to the US obesity epidemic. American Journal of Public Health, 92(2), 246-249.
  6. Van Ittersum, K., & Wansink, B. (2012). Plate size and color suggestibility: The Delboeuf Illusion's bias on serving and eating behavior. Journal of Consumer Research, 39(2), 215-228. https://academic.oup.com/jcr/article/39/2/215/1795747
  7. Andrade, A. M., Greene, G. W., & Melanson, K. J. (2008). Eating slowly led to decreases in energy intake within meals in healthy women. Journal of the American Dietetic Association, 108(7), 1186-1191.
  8. Wing, R. R., & Phelan, S. (2005). Long-term weight loss maintenance. American Journal of Clinical Nutrition, 82(1), 222S-225S.
  9. Rolls, B. J., Roe, L. S., Kral, T. V., Meengs, J. S., & Wall, D. E. (2004). Increasing the portion size of a packaged snack increases energy intake in men and women. Appetite, 42(1), 63-69.
  10. Zlatevska, N., Dubelaar, C., & Holden, S. S. (2014). Sizing up the effect of portion size on consumption: A meta-analytic review. Journal of Marketing, 78(3), 140-154.
  11. Mozaffarian, D. (2016). Dietary and policy priorities for cardiovascular disease, diabetes, and obesity: A comprehensive review. Circulation, 133(2), 187-225.https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26746178/
  12. Dietary Guidelines Advisory Committee. (2020). Scientific Report of the 2020 Dietary Guidelines Advisory Committee: Advisory Report to the Secretary of Agriculture and the Secretary of Health and Human Services. U.S. Department of Agriculture, Agricultural Research Service, Washington, DC.
  13. Monteiro, C. A., Moubarac, J. C., Cannon, G., Ng, S. W., & Popkin, B. (2013). Ultra-processed products are becoming dominant in the global food system. Obesity Reviews, 14(S2), 21-28.
  14. Fiolet, T., Srour, B., Sellem, L., Kesse-Guyot, E., Allès, B., Méjean, C., ... & Hercberg, S. (2018). Consumption of ultra-processed foods and cancer risk: results from NutriNet-Santé prospective cohort. The BMJ, 360, k322.
  15. Lichtenstein, A. H., & Ludwig, D. S. (2010). Bring back home economics education. JAMA, 303(18), 1857-1858.
  16. World Health Organization. (2003). Diet, nutrition, and the prevention of chronic diseases: report of a joint WHO/FAO expert consultation. World Health Organization.
  17. Martínez-González, M. Á., García-Arellano, A., Toledo, E., Salas-Salvadó, J., Buil-Cosiales, P., Corella, D., ... & Fiol, M. (2012). A 14-item Mediterranean diet assessment tool and obesity indexes among high-risk subjects.https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22905215/
  18. Rolls, B. J. (2014). What is the role of portion control in weight management? International Journal of Obesity, 38(S1), S1-S8.  
  19. Ledikwe, J. H., Rolls, B. J., & Smiciklas-Wright, H. (2007). Portion sizes and the obesity epidemic. The Journal of Nutrition, 137(4), 1076-1080.
  20. Kant, A. K., & Graubard, B. I. (2018). Energy density of diets in the US 2003-2012: Impact of the food choices and the portion sizes on the obesity epidemic. Nutrients, 10(2), 199.
  21. Hu, F. B. (2008). Diet and lifestyle influences on risk of coronary heart disease. Current Atherosclerosis Reports, 10(6), 536-544.
  22. Slavin, J. L., & Lloyd, B. (2012). Health benefits of fruits and vegetables. Advances in Nutrition, 3(4), 506-516.
  23. Fisberg, M., Kovalskys, I., Gómez, G., Rigotti, A., Sanabria, L. Y. C., García, M. C. Y., ... & Zimberg, I. Z. (2016). Energy intake from beverages is increasing among Mexican adolescents and adults. Nutrients, 8(12), 810. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19022972/
  24. Sacks, F. M., Svetkey, L. P., Vollmer, W. M., Appel, L. J., Bray, G. A., Harsha, D., ... & Karanja, N. (2001). Effects on blood pressure of reduced dietary sodium and the Dietary Approaches to Stop Hypertension (DASH) diet. New England Journal of Medicine, 344(1), 3-10.
  25. Ello-Martin, J. A., Roe, L. S., Ledikwe, J. H., Beach, A. M., & Rolls, B. J. (2007). Dietary energy density in the treatment of obesity: a year-long trial comparing 2 weight-loss diets. The American Journal of Clinical Nutrition, 85(6), 1465-1477.
Téléconsultation gratuite
*appel gratuit fixe et mobile Fr. Métrop./Outre-mer

 

Le guide des hôpitaux et cliniques de France.

Recherchez parmi les 1335 établissements