L’objectif de l’étude (réalisée à partir des données de la « Danish Diet, Cancer and Health cohort ») consistait à savoir si l’impact de l’obésité et d’un mode de vie médiocre sur le risque DT2 était accentué par des prédispositions génétiques.
La cohorte comprenait 4 729 patients ayant développé un DT2 au cours de 15 années de suivi, et 5 402 sujets danois choisis au hasard. La moyenne d’âge était comprise entre 50 et 65 ans et 49,6% étaient des femmes. Le score mode de vie prenait en compte la consommation de cigarettes (produits du tabac, e-cigarettes,…), la consommation d’alcool, l’activité physique et le régime alimentaire.
Les auteurs ont découvert que les patients obèses présentant un IMC à 30 avec un mode de vie médiocre (habitudes alimentaires, ...) étaient associés à un fort risque de développer un DT2 (augmentation par 10) indépendamment du risque génétique. De plus, ils ont trouvé que l’impact de l’obésité (augmentation du tissu adipeux) sur le risque diabète de type 2 était dominant par rapport aux autres facteurs de risque et soulignaient l’importance de la gestion du poids en prévention du DT2. Le patient obèse avait 8 fois plus de chance de développer un DT2 par rapport à des sujets non-obèses dans les mêmes conditions et ce même parmi les patients au risque génétique faible avec une bonne hygiène de vie.
Les auteurs concluaient que gérer son poids et maintenir un mode de vie sain (alimentation équilibrée, ...) est crucial dans la prévention du DT2 quelles que soient les prédispositions génétiques.
*IMC : poids divisé par le carré de la taille