Une amélioration significative des scores de toutes les échelles est survenue dès un mois de traitement dans le groupe incobotulinumtoxinA (p < 0,05), mais seulement après trois mois de traitement dans le groupe témoin, laissant suggérer que les injections au stade aigu ont un effet plus rapide que les techniques de rééducation standard.
Six mois après la chirurgie, le nombre de syncinésies dans les deux groupes n’a pas été significativement différent. À un an, la prévalence des syncinésies a été significativement plus basse dans le groupe incobotulinumtoxinA (p < 0,05). Cette différence est apparue renforcée à deux ans (p < 0,001). À un an et à deux ans, les scores des échelles FGS et FDI ont été significativement meilleurs dans le groupe actif que dans le groupe témoin (p < 0,05).
Le traitement par injection d’incobotulinumtoxinA semble ainsi une bonne option thérapeutique à la phase aiguë et chronique d’une parésie faciale.
Ces injections de toxine botulinique, sous réserve d’une dose et d’une administration appropriées, associées à une éducation du patient à exécuter des exercices ciblant la restauration de la mimique faciale, devraient être considérées comme partie intégrante de l’arsenal thérapeutique multidisciplinaire des patients atteints de parésie faciale.