Quel est le point commun des activités de réanimation, de soins intensifs et de surveillance continue ?
Le code de la santé publique définit ces activités soumises à autorisation (décrets du 5 avril 2002 et du 24 janvier 2006) : la continuité de la surveillance et des
soins 24 heures sur 24 en est le point commun [1].
Les unités de réanimation doivent être aptes à prendre en charge des patients présentant ou susceptibles de présenter plusieurs défaillances viscérales aiguës
circulatoires, rénales et respiratoires, mettant en jeu leur pronostic vital.
Les unités de soins intensifs ont vocation à prendre en charge les défaillances viscérales liées à une seule spécialité d'organe.
Les unités de surveillance continue prennent en charge les patients dont l'état et le traitement font craindre la survenue d'une ou plusieurs défaillances vitales nécessitant d'être monitorés ou dont l'état, au sortir d'une ou plusieurs défaillances vitales, est trop sévère ou instable pour permettre un retour dans une unité d'hospitalisation classique.
Toutes les chambres d'une unité de réanimation comportent un ventilateur de réanimation [respirateur, NDLR] par lit.
L'autre avantage d'une unité de réanimation est la présence permanente d’une importante équipe médicale sur place avec un équivalent temps plein médical pour 4 lits installés de réanimation et 2 infirmières pour 5 patients.
Il ne faut pas pour autant négliger l'avantage pour un établissement de santé de disposer d'une unité de surveillance continue et/ou d'une unité de soins intensifs même les normes en équipements et en ressources humaines sont moins contraignantes que pour la réanimation.
Si des niveaux de prise en charge de patients "lourds" devaient être définies : la surveillance continue serait le niveau 1, les soins intensifs le niveau 2 et la réanimation le niveau 3.