L'accueil de l'Agence européenne du médicament (EMA), a contribué à consolider la position britannique de leader de l'industrie pharmaceutique en Europe.
Après le Brexit, le Royaume-Uni deviendra, au mieux, un observateur à la Conférence où sont fixées les normes mondiales pour les produits pharmaceutiques [3].
En quittant le système européen de licences médicales, le Royaume-Uni sera exclu du processus d'autorisation des médicaments dans toute l'UE, qui offre des avantages substantiels en termes de coût et de rapidité de mise sur le marché de nouveaux produits.
En Suisse et au Canada, qui ont des systèmes d'approbation distincts, les médicaments arrivent généralement sur le marché six mois plus tard que dans l'UE [4].
Il sera donc nécessaire que le Royaume-Uni développe son propre système de réglementation, à moins qu'il ne veuille simplement accepter les décisions d'autres organismes de réglementation, tels que la Food and Drugs Administration des États-Unis ou l'EMA.