Parmi les 292 enfants nés au cours des deux essais thérapeutiques, 182 seulement (62 %) ont reçu un accord parental pour participer à cette étude de suivi.
Il a été noté une augmentation significative du poids (avec plus de surpoids et d’obésité) mais aussi de l’IMC dans le groupe traité par metformine à quatre ans (respectivement d = 0,38 ; p = 0,017 et d = 0.45 ; p = 0,010), mais aussi de l’âge de six mois jusqu’à quatre ans. En revanche, il n’a pas été noté de différence significative de ces deux variables à la naissance. Enfin, il n’y pas eu de différence de taille à quatre ans, ni de périmètre crânien à un an.
Concernant l’effet du SOPK, il n’y a pas eu de différence significative, quelle que soit la variable anthropométrique, entre le groupe placebo avec SOPK et la population générale.
Ces résultats, à l’opposé de l’hypothèse émise par les auteurs, sont importants en pratique clinique. En effet, des IMC élevés pendant l’enfance persistent souvent à l’adolescence et à l’âge adulte, s’associant à une morbi-mortalité importante et prématurée.
Toutefois, plusieurs limites de cette étude doivent les relativiser : une proportion importante de non participation et davantage de fumeuses parmi les patientes ayant refusé de laisser leur enfant entrer dans l’étude, or le tabac est un marqueur important du statut socio-économique et du style de vie traduisant un possible biais de sélection.