Les régimes hyperprotéinés : efficacité, avantages et précautions d'usage

Dans le paysage en constante évolution de la nutrition, les régimes hyperprotéinés sont devenus une tendance incontournable pour ceux qui cherchent à perdre du poids rapidement et à développer leur masse musculaire[1]. Avec l'augmentation mondiale de l'obésité et des problèmes de santé qui y sont liés, il existe un besoin urgent de régimes efficaces et fondés sur des preuves scientifiques[2]. Les régimes hyperprotéinés, une approche alimentaire distincte des recommandations nutritionnelles traditionnelles, mettent l'accent sur une consommation élevée de protéines, plutôt que sur une répartition équilibrée des macronutriments. Leurs origines remontent aux études pionnières sur les effets rassasiants des protéines et leur rôle dans le maintien de la masse musculaire[3]. L'engouement récent pour ces régimes a été alimenté par les promesses de résultats rapides et les témoignages de célébrités[4]. Cet article vise à mettre en lumière les nombreuses facettes des régimes hyperprotéinés, leur fonctionnement, leurs avantages potentiels, ainsi que les précautions à prendre. Au fil des pages, nous examinerons également les critiques et explorerons les perspectives prometteuses, notamment à l'ère des avancées technologiques et des plateformes de santé numériques[5]. L'objectif final est d'informer et d'encourager les individus à reconnaître le potentiel des régimes hyperprotéinés, tout en soulignant l'importance d'un suivi médical et d'une approche équilibrée pour un bien-être durable.

Les régimes hyperprotéinés : efficacité, avantages et précautions d'usage

Principes et fonctionnement des régimes hyperprotéinés

Consultation gratuite
*appel gratuit fixe et mobile Fr. Métrop./Outre-mer

Apports en protéines recommandés et apports dans un régime hyperprotéiné

Les régimes hyperprotéinés se caractérisent par un apport en protéines supérieur aux recommandations nutritionnelles officielles. Alors que les apports recommandés se situent entre 0,8 et 1,2 grammes de protéines par kilo de poids corporel par jour pour un adulte en bonne santé[6], les régimes hyperprotéinés préconisent des apports allant de 1,6 à plus de 2 grammes par kilo par jour[7]. Cela représente 30 à 40% de l'apport calorique total, contre 10 à 20% dans une alimentation équilibrée classique[8].

 

Mécanismes d'action sur l'organisme (satiété, préservation de la masse musculaire...)

L'effet rassasiant des protéines est l'un des mécanismes clés des régimes hyperprotéinés. Les protéines stimulent la sécrétion d'hormones de satiété comme la cholécystokinine (CCK), le peptide YY (PYY) et le glucagon-like peptide-1 (GLP-1), tout en réduisant les taux de ghréline, l'hormone de la faim[9]. De plus, les protéines ont un effet thermogène supérieur à celui des glucides et des lipides, ce qui signifie que leur digestion et leur métabolisme nécessitent plus d'énergie, favorisant ainsi la dépense calorique[10]. Enfin, un apport élevé en protéines, associé à une activité physique régulière, contribue à préserver et à développer la masse musculaire, ce qui est particulièrement important dans le cadre d'un régime amaigrissant pour éviter une perte de muscle[11].

 

Aliments privilégiés et évités

Les régimes hyperprotéinés mettent l'accent sur les aliments riches en protéines, tels que les viandes maigres (poulet, bœuf, porc...), les poissons, les œufs, les produits laitiers (yaourts, fromages maigres), les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots) et les suppléments protéinés (whey, caséine)[12]. En revanche, ils limitent les aliments riches en glucides, en particulier les sucres simples et les féculents raffinés (pain blanc, pâtes, riz), ainsi que les aliments gras et sucrés (snacks, pâtisseries)[13]. Cependant, il est important de noter que les régimes hyperprotéinés ne sont pas nécessairement très faibles en glucides comme le régime cétogène, et qu'une consommation adéquate de fruits, légumes et fibres est recommandée pour éviter les carences et maintenir un bon équilibre nutritionnel.[Lien interne vers la section "Précautions et effets secondaires"] 
 

Efficacité des régimes hyperprotéinés pour la perte de poids

Résultats à court terme sur la perte de poids

De nombreuses études ont démontré l'efficacité des régimes hyperprotéinés pour la perte de poids à court terme. Une méta-analyse de 24 études a révélé que les régimes riches en protéines entraînaient une perte de poids significativement plus importante que les régimes pauvres en protéines sur une période de 6 mois[14]. Les participants aux régimes hyperprotéinés ont perdu en moyenne 1,8 kg de plus que ceux suivant des régimes classiques. Cette différence peut s'expliquer par l'effet rassasiant des protéines, qui favorise une réduction spontanée de l'apport calorique[15].

Comparaison avec d'autres types de régimes

Les régimes hyperprotéinés semblent être aussi efficaces, voire plus efficaces, que d'autres types de régimes populaires pour la perte de poids. Une étude comparant un régime hyperprotéiné à un régime méditerranéen et un régime pauvre en graisses a montré une perte de poids similaire dans les trois groupes après 2 ans, mais une meilleure amélioration de la composition corporelle (perte de masse grasse et préservation de la masse maigre) dans le groupe hyperprotéiné[16]. Cependant, il est important de noter que l'adhésion à long terme et la qualité nutritionnelle globale du régime sont des facteurs clés de succès, quel que soit le type de régime suivi.[Lien interne vers la section "Précautions et effets secondaires"]

Maintien des résultats sur le long terme

Si les régimes hyperprotéinés sont efficaces pour la perte de poids à court terme, leur capacité à maintenir les résultats sur le long terme est moins claire. Une étude a suivi des participants pendant 12 mois après une perte de poids initiale et a constaté que le groupe suivant un régime hyperprotéiné avait regagné moins de poids que le groupe suivant un régime classique[17]. Cependant, d'autres études suggèrent que les différences entre les régimes s'estompent avec le temps et que le maintien du poids perdu dépend davantage de l'adhésion à long terme et des changements de mode de vie durables[18]. 
 

Avantages potentiels des régimes hyperprotéinés

A. Préservation de la masse musculaire

Un des avantages majeurs des régimes hyperprotéinés est leur capacité à préserver la masse musculaire pendant la perte de poids. Lors d'un déficit calorique, l'organisme puise dans ses réserves de graisse, mais aussi de muscle, ce qui peut entraîner une perte de masse maigre et un ralentissement du métabolisme[19]. Un apport élevé en protéines, associé à une activité physique régulière, permet de limiter cette perte musculaire et de favoriser la perte de masse grasse[20]. Cet effet est particulièrement intéressant pour les personnes âgées, plus sujettes à la sarcopénie (perte de masse et de force musculaire liée à l'âge), ainsi que pour les sportifs cherchant à optimiser leur composition corporelle[21].

 

B. Réduction de la sensation de faim

Les régimes hyperprotéinés sont réputés pour leurs propriétés rassasiantes. Les protéines sont plus efficaces que les glucides et les lipides pour induire et maintenir la satiété[22]. Cette sensation de faim réduite s'explique par plusieurs mécanismes, notamment la sécrétion d'hormones de satiété (CCK, PYY, GLP-1) et la réduction des taux de ghréline, l'hormone de la faim[23]. En diminuant les fringales et les envies de grignotage, les régimes riches en protéines facilitent l'adhésion à long terme et favorisent ainsi la perte de poids durable.[Lien interne vers la section "Principes et fonctionnement des régimes hyperprotéinés"]

C. Amélioration de certains paramètres de santé (insulino-résistance, cholestérol...)

Au-delà de la perte de poids, les régimes hyperprotéinés pourraient avoir des effets bénéfiques sur certains paramètres de santé. Des études suggèrent qu'ils pourraient améliorer la sensibilité à l'insuline et réduire le risque de développer un diabète de type 2[24]. De plus, en favorisant la consommation d'aliments riches en protéines et pauvres en graisses saturées (viandes maigres, poissons, légumineuses...), ces régimes pourraient contribuer à améliorer le profil lipidique (réduction du LDL-cholestérol et des triglycérides)[25]. Cependant, il est important de noter que ces effets dépendent de la qualité globale du régime et que des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces bénéfices à long terme. 
 

Consultation gratuite
*appel gratuit fixe et mobile Fr. Métrop./Outre-mer

Précautions d'usage et inconvénients des régimes hyperprotéinés

Risques liés à un apport excessif en protéines (santé rénale, osseuse...)

Si les régimes hyperprotéinés peuvent présenter des avantages pour la perte de poids et la composition corporelle, il est crucial de prendre en compte les risques potentiels liés à un apport excessif en protéines. Une consommation prolongée de protéines supérieure à 2 g/kg/jour peut augmenter la charge de travail des reins et aggraver une insuffisance rénale préexistante[26]. De plus, un apport élevé en protéines animales, riches en acides aminés soufrés, peut favoriser l'excrétion urinaire de calcium et potentiellement altérer la santé osseuse à long terme[27]. Il est donc important de surveiller la fonction rénale et d'adapter l'apport en protéines en cas de maladie rénale ou d'ostéoporose.

Carences possibles en certains nutriments (fibres, vitamines...)

En se focalisant sur les aliments riches en protéines et en limitant les glucides, les régimes hyperprotéinés peuvent entraîner des carences en certains nutriments essentiels. Une faible consommation de fruits, de légumes et de céréales complètes peut conduire à un apport insuffisant en fibres, en vitamines (notamment du groupe B) et en minéraux (magnésium, potassium...)[28]. Ces carences peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé digestive, la régulation de la glycémie et la pression artérielle. Il est donc crucial de veiller à inclure des sources de fibres et de micronutriments dans le régime, même en limitant les glucides.[Lien interne vers la section "Aliments privilégiés et évités"]

Difficultés à suivre le régime sur le long terme

L'un des principaux inconvénients des régimes hyperprotéinés est la difficulté à les suivre sur le long terme. La restriction des glucides et la consommation élevée de protéines peuvent devenir monotones et contraignantes au quotidien, conduisant à une faible adhésion à long terme[29]. De plus, ces régimes peuvent être coûteux et peu compatibles avec une vie sociale épanouie (repas au restaurant, invitations...). Il est important de trouver un équilibre alimentaire personnalisé et durable, en accord avec ses préférences et son mode de vie, plutôt que de suivre des régimes restrictifs à court terme.[Lien externe vers un article sur l'importance de l'adhésion à long terme dans la gestion du poids]

Importance du suivi médical

Compte tenu des risques potentiels et des contraintes des régimes hyperprotéinés, il est primordial de bénéficier d'un suivi médical régulier. Un médecin ou un diététicien pourra évaluer l'adéquation du régime en fonction de l'état de santé, des antécédents médicaux et des objectifs de chacun[30]. Un suivi biologique (fonction rénale, bilan lipidique, statut en micronutriments) permettra de dépister d'éventuelles complications et de personnaliser le régime si nécessaire. Un accompagnement professionnel favorisera également l'adhésion à long terme et la transition vers une alimentation équilibrée et durable. 
 

Conclusion

Les régimes hyperprotéinés suscitent un intérêt croissant pour leurs effets sur la perte de poids, la préservation de la masse musculaire et la satiété. Cependant, il est crucial de prendre en compte les risques potentiels liés à un apport excessif en protéines et les difficultés à suivre ces régimes sur le long terme. Une approche personnalisée, sous supervision médicale, est essentielle pour optimiser les bénéfices et minimiser les risques[31].

Il est important de rappeler qu'un régime équilibré, adapté à ses besoins et à son mode de vie, associé à une activité physique régulière, reste la clé d'un poids de forme durable et d'une bonne santé globale[32]. Les régimes restrictifs, comme les régimes hyperprotéinés, peuvent être une option à court terme pour certaines personnes, mais ils ne constituent pas une solution universelle et pérenne.[Lien externe vers un guide sur les principes d'une alimentation équilibrée]

En définitive, le choix d'un régime alimentaire doit être éclairé, personnalisé et encadré par des professionnels de santé. Une approche globale, prenant en compte les dimensions nutritionnelles, mais aussi psychologiques et sociales, est essentielle pour favoriser des changements durables et améliorer sa qualité de vie à long terme[33].
 

Consultation gratuite
*appel gratuit fixe et mobile Fr. Métrop./Outre-mer

Sources

  1. Weigle, D. S., Breen, P. A., Matthys, C. C., Callahan, H. S., Meeuws, K. E., Burden, V. R., & Purnell, J. Q. (2005). A high-protein diet induces sustained reductions in appetite, ad libitum caloric intake, and body weight despite compensatory changes in diurnal plasma leptin and ghrelin concentrations. *The American journal of clinical nutrition*, 82(1), 41-48.
  2. Chooi, Y. C., Ding, C., & Magkos, F. (2019). The epidemiology of obesity. *Metabolism*, 92, 6-10.
  3. Leidy, H. J., Clifton, P. M., Astrup, A., Wycherley, T. P., Westerterp-Plantenga, M. S., Luscombe-Marsh, N. D., ... & Mattes, R. D. (2015). The role of protein in weight loss and maintenance. *The American journal of clinical nutrition*, 101(6), 1320S-1329S.
  4. Bosse, J. D., & Dixon, B. M. (2012). Dietary protein to maximize resistance training: a review and examination of protein spread and change theories. *Journal of the International Society of Sports Nutrition*, 9(1), 1-11.
  5. Pagoto, S., Schneider, K., Jojic, M., DeBiasse, M., & Mann, D. (2013). Evidence-based strategies in weight-loss mobile apps. *American journal of preventive medicine*, 45(5), 576-582.:
  6. Trumbo, P., Schlicker, S., Yates, A. A., & Poos, M. (2002). Dietary reference intakes for energy, carbohydrate, fiber, fat, fatty acids, cholesterol, protein and amino acids. *Journal of the American Dietetic Association*, 102(11), 1621-1630.
  7. Pesta, D. H., & Samuel, V. T. (2014). A high-protein diet for reducing body fat: mechanisms and possible caveats. *Nutrition & metabolism*, 11(1), 1-8.
  8. Halton, T. L., & Hu, F. B. (2004). The effects of high protein diets on thermogenesis, satiety and weight loss: a critical review. *Journal of the American College of Nutrition*, 23(5), 373-385.
  9. Blom, W. A., Lluch, A., Stafleu, A., Vinoy, S., Holst, J. J., Schaafsma, G., & Hendriks, H. F. (2006). Effect of a high-protein breakfast on the postprandial ghrelin response. *The American journal of clinical nutrition*, 83(2), 211-220.
  10. Westerterp-Plantenga, M. S., Lemmens, S. G., & Westerterp, K. R. (2012). Dietary protein–its role in satiety, energetics, weight loss and health. *British journal of nutrition*, 108(S2), S105-S112.
  11. Phillips, S. M., & Van Loon, L. J. (2011). Dietary protein for athletes: from requirements to optimum adaptation. *Journal of sports sciences*, 29(sup1), S29-S38.
  12. Tay, J., Luscombe-Marsh, N. D., Thompson, C. H., Noakes, M., Buckley, J. D., Wittert, G. A., ... & Brinkworth, G. D. (2015). A very low-carbohydrate, low–saturated fat diet for type 2 diabetes management: a randomized trial. *Diabetes Care*, 37(11), 2909-2918.
  13. Astrup, A. (2005). The role of dietary fat in obesity. In *Seminars in vascular medicine* (Vol. 5, No. 01, pp. 40-47). Copyright© 2005 by Thieme Medical Publishers, Inc., 333 Seventh Avenue, New York, NY 10001, USA.
  14. Santesso, N., Akl, E. A., Bianchi, M., Mente, A., Mustafa, R., Heels-Ansdell, D., & Schünemann, H. J. (2012).Effects of higher-versus lower-protein diets on health outcomes: a systematic review and meta-analysis. *European journal of clinical nutrition*, 66(7), 780-788.
  15. Paddon-Jones, D., Westman, E., Mattes, R. D., Wolfe, R. R., Astrup, A., & Westerterp-Plantenga, M. (2008). Protein, weight management, and satiety. *The American journal of clinical nutrition*, 87(5), 1558S-1561S.
  16. Shai, I., Schwarzfuchs, D., Henkin, Y., Shahar, D. R., Witkow, S., Greenberg, I., ... & Stampfer, M. J. (2008).Weight loss with a low-carbohydrate, Mediterranean, or low-fat diet. *New England Journal of Medicine*, 359(3), 229-241.
  17. Lejeune, M. P., Kovacs, E. M., & Westerterp-Plantenga, M. S. (2005). Additional protein intake limits weight regain after weight loss in humans. *British Journal of Nutrition*, 93(2), 281-289.
  18. Dansinger, M. L., Gleason, J. A., Griffith, J. L., Selker, H. P., & Schaefer, E. J. (2005). Comparison of the Atkins, Ornish, Weight Watchers, and Zone diets for weight loss and heart disease risk reduction: a randomized trial. *Jama*, 293(1), 43-53.
  19. Stiegler, P., & Cunliffe, A. (2006). The role of diet and exercise for the maintenance of fat-free mass and resting metabolic rate during weight loss. *Sports medicine*, 36(3), 239-262.
  20. Layman, D. K., Evans, E., Baum, J. I., Seyler, J., Erickson, D. J., & Boileau, R. A. (2005). Dietary protein and exercise have additive effects on body composition during weight loss in adult women. *The Journal of nutrition*, 135(8), 1903-1910.
  21. Morley, J. E., Argiles, J. M., Evans, W. J., Bhasin, S., Cella, D., Deutz, N. E., ... & Posthauer, M. E. (2010). Nutritional recommendations for the management of sarcopenia. *Journal of the American Medical Directors Association*, 11(6), 391-396.
  22. Westerterp-Plantenga, M. S., Rolland, V., Wilson, S. A. J., & Westerterp, K. R. (1999). Satiety related to 24 h diet-induced thermogenesis during high protein/carbohydrate vs high fat diets measured in a respiration chamber. *European journal of clinical nutrition*, 53(6), 495-502.
  23. Blom, W. A., Lluch, A., Stafleu, A., Vinoy, S., Holst, J. J., Schaafsma, G., & Hendriks, H. F. (2006). Effect of a high-protein breakfast on the postprandial ghrelin response. *The American journal of clinical nutrition*, 83(2), 211-220.
  24. Parker, B., Noakes, M., Luscombe, N., & Clifton, P. (2002). Effect of a high-protein, high–monounsaturated fat weight loss diet on glycemic control and lipid levels in type 2 diabetes. *Diabetes care*, 25(3), 425-430.
  25. Clifton, P. M., Bastiaans, K., & Keogh, J. B. (2009). High protein diets decrease total and abdominal fat and improve CVD risk profile in overweight and obese men and women with elevated triacylglycerol. *Nutrition, Metabolism and Cardiovascular Diseases*, 19(8), 548-554.
  26. Martin, W. F., Armstrong, L. E., & Rodriguez, N. R. (2005). Dietary protein intake and renal function. *Nutrition & metabolism*, 2(1), 1-9.
  27. Kerstetter, J. E., O'Brien, K. O., & Insogna, K. L. (2003). Low protein intake: the impact on calcium and bone homeostasis in humans. *The Journal of nutrition*, 133(3), 855S-861S.
  28. Adam-Perrot, A., Clifton, P., & Brouns, F. J. P. H. (2006). Low-carbohydrate diets: nutritional and physiological aspects. *Obesity reviews*, 7(1), 49-58.
  29. Dansinger, M. L., Gleason, J. A., Griffith, J. L., Selker, H. P., & Schaefer, E. J. (2005). Comparison of the Atkins, Ornish, Weight Watchers, and Zone diets for weight loss and heart disease risk reduction: a randomized trial. *Jama*, 293(1), 43-53.
  30. St Jeor, S. T., Howard, B. V., Prewitt, T. E., Bovee, V., Bazzarre, T., & Eckel, R. H. (2001). Dietary protein and weight reduction: a statement for healthcare professionals from the Nutrition Committee of the Council on

    Nutrition, Physical Activity, and Metabolism of the American Heart Association. *Circulation*, 104(15), 1869-1874.

  31. Freedman, M. R., King, J., & Kennedy, E. (2001). Popular diets: a scientific review. *Obesity research*, 9(S11), 1S-40S.
  32. Dwyer, J. (2006). Starting down the right path: nutrition connections with chronic diseases of 7later life. *The American journal of clinical nutrition*, 83(2), 415S-420S.
  33. Bacon, L., & Aphramor, L. (2011). Weight science: evaluating the evidence for a paradigm shift. *Nutrition journal*, 10(1), 1-13.

Le guide des hôpitaux et cliniques de France.

Recherchez parmi les 1335 établissements