En cours d’essai, trois arrêts cardiaques ressuscités dans le groupe expérimental ont imposé une modification du protocole.
Suite à ce changement, les résultats ont mis en évidence une augmentation de la mortalité dans le groupe MRA et ajustement de la PEP (55,3 % de décès dans le groupe expérimental versus 49,3 % dans le groupe à PEP basse ; p = 0,041), avec notamment significativement plus de barotraumatisme (p = 0,001) et de pneumothorax (p = 0,03) que dans le groupe à basse PEP.
Il s’agit ainsi d’une étude négative de forte puissance publiée qui nous incite à ne pas oublier les risques potentiels de la ventilation mécanique.