La thérapie comportementale repose sur l’idée que les comportements liés à l’alimentation et à l’activité physique peuvent être modifiés à travers des techniques spécifiques, telles que l’auto-surveillance, le conditionnement opérant, la gestion des stimuli et le renforcement positif. Ces stratégies permettent aux patients de mieux comprendre leurs habitudes, d’identifier les déclencheurs de comportements inadaptés et de mettre en place des réponses alternatives plus saines [1].
De nombreuses études cliniques ont montré que la thérapie comportementale peut entraîner une perte de poids modeste mais significative, ainsi qu’une amélioration des marqueurs métaboliques tels que la glycémie et la tension artérielle. Elle constitue souvent la première ligne de traitement recommandée, notamment chez les patients présentant un indice de masse corporelle (IMC) entre 30 et 35 kg/m².
Cependant, cette approche présente des limites lorsqu’elle est appliquée isolément. En effet, la reprise pondérale est fréquente à moyen et long terme, et certains patients montrent une résistance au changement en raison de facteurs émotionnels, biologiques ou sociaux. Ces observations justifient le recours à une approche plus globale, intégrant d’autres dimensions complémentaires.